lundi 5 octobre 2009

par Morphine

J'ai connu Many par hasard. En lisant le profil d’un auteur sur fanfiction.net probablement. Je cherchais à y trouver des tas de choses et j’y ai trouvé un champignon, un verre de Grenadine, une Sean, une Elwyn, une Phalanx, une YumE et bien d’autre… Ce que j'aime sur Many c’est la proximité avec les auteurs. On se sent plus libre de leur poster un MP, sur des sites plus grand que je ne nommerai pas FF.Net, tout est plus impersonnel… Le chat y est pour beaucoup, merci /42… /kiss /out /statut pas là mais là quand même /hug /love tout le monde… Mon meilleur souvenir lié à Many… Japan 2008. Les fanzines vendus plus que prévu, la sortie catastrophiquement hilarante, les rencontres, Temis bien fêlée quand même… Many pour moi après deux ans c'est que du bonheur. Des kilotonnes de fictions, d’originales, de lémon rougissants, d’amour, d’amitié, de surprise. Les amis, les rencontres, les doutes, les chapitres en retard, les fictions hebdomadaires, les jeux de mots, les blagues idiotes, les nuggets, les longues soirées d’hiver, les longues soirées d’été, les rires, les pleurs, les mary Sue nouvelles, les soupirs, de soulagement, de résignation, les poussées de stress, les joies, les espoirs. Somnoler à 3h du matin devant le dernier chapitre d’une histoire, rire à 9h du matin devant le premier chapitre d’une autre. Many, tout simplement.

*

Paul m’a présenté son petit ami aujourd’hui.

Henry.

Je savais qu’il allait me le présenter, il me l’avait dit. Et à vrai dire je m’en foutais un peu.

J’avais tord.

Vous savez quand on rencontre pour la première fois ces gens si beau, que l’on cligne des yeux, un peu éblouit, et qu’il ne nous en reste qu’un souvenir assez flou, par ce qu’en fin de compte on a pas osé les regarder si bien que ça… C’est l’effet qu’Henry Harbrooks m’a fait.

Le cœur qui bat, les papillons dans l’estomac, l’impression d’être mal foutu, qu’on aurait quand même pu faire un effort, s’habiller un peu mieux, se coiffer ce matin… Tout ça.

Je me suis senti minable. Minable et exalté. Je voulais m’approcher plus, le connaître mieux, et peut être même l’embrasser… Non.

Non.

Il était à Paul. A Paul, ce frère qui comptait tant pour moi.

Fermer les yeux. Ignorer la douleur dans sa poitrine qui vous dit « Non ! ». Ignorer que ça fait mal de devoir l’ignorer lui. Feindre de l’apprécier, et renier tellement ses sentiments que la peur de finir par le haïr en devient vertigineuse.

Finir par tomber vraiment amoureux. Au fil du temps, des rencontres, des discutions…

Et puis pleurer, un peu, pas trop quand même. Quand ça devient trop dur.

Sourire.

*

MANY JE T’AIME.

JOYEUX ANNIVERSAIRE !

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